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Autour du plaisir

Quand la raison l’emporte…

2 Août 2016 , Rédigé par Naughtybzhboy

Il y a des soirs où le sommeil ne veut pas venir, où les pensées dansent tellement dans votre esprit que la seule solution est de les coucher sur papier…

Papier virtuel dans le cas présent…

Dans les précédents billets, j’ai partagé des moments de découverte, d’épanouissement…

Pour celui-ci, le ton sera un peu différent.

Besoin d’écrire pour extérioriser des émotions trop fortes, trop envahissantes, pour évacuer un trop plein qui ne fait que se répercuter sur des personnes qui n’en sont pas responsables.

On entend souvent dire, ou on lit des expressions telles que « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort »… Peut-être…

Il y a des aventures qui vous tombent dessus, inattendues, si intenses que l’on croit rêver…

C’est ce qui m’est arrivé il y a de cela 3 semaines. Un coup du sort phénoménal, quelque chose que l’on n’ose à peine espérer.

J’ai vécu une très courte aventure exceptionnelle, un tourbillon de sensations et d’émotions.

Je la supposais éphémère, mais elle s’est réitérée 2 jours plus tard, moins intense mais néanmoins chargée de beaux souvenirs.

Je ne veux pas rentrer dans les détails, eut égard aux 2 personnes avec qui j’ai vécu cela…

Ce sont des moments qui, même s’ils font désormais parti du passé, nous appartiennent et resteront notre jardin secret (seule une personne en qui j’ai énormément confiance connait toute l’histoire)

On s’était quittés plein de promesses.

Hier devait être une nouvelle étape dans notre aventure, mais l’histoire, votre histoire surtout, en a décidé autrement.

Le sentiment qui a d’abord primé fut la frustration… Frustration de voir ce que l’on attendait avec tant d’impatience tomber à l’eau…

Puis est venue l’inquiétude… Inquiétude que les répercussions soient trop graves, irréversibles…

Puis la compassion… Compassion envers le chagrin d’une personne avec qui l’on a partagé des moments si brefs mais si intenses…

C’est cette dernière émotion qui a pris le dessus…

Ton chagrin me faisait trop mal au cœur… Tu voulais plus que je ne pouvais te donner, donc je ne voulais pas céder…

À force d’insister, tu m’as convaincu de venir te rejoindre et manger avec toi, chez toi… À contrecœur, pétri de remords, j’ai tout d’abord refusé, puis cédé à ton chagrin.

Bien heureusement, une amie très chère, telle la bonne conscience dans les dessins-animés m’a remis sur le droit chemin et, à force d’âpres négociations, on s’est vu en terrain neutre.

Les retrouvailles n’ont pas été ce qu’il y avait de plus facile… Te revoir dans un tel état, toi dont j’avais gardé le souvenir d’une telle joie de vivre, m’a fait très mal au cœur.

Le fait que je fasse la bise n’a rien arrangé mais était un mal nécessaire.

On a parlé, beaucoup parlé… J’ai dû insister pour que tu t’asseyes face à moi et non auprès de moi…

J’ai dû être ferme lorsque, à chaque crise de larmes, tu cherchais à venir te blottir dans mes bras, sachant très bien que cela ne pouvait que déraper.

J’ai dû lutter lorsque, dans un moment de faiblesse, je posais main sur la tienne pour te réconforter la retirer aussitôt et ne pas te laisser la saisir.

J’ai subi tes diverses tentatives pour arriver à tes fins, pour que j’accepte de dormir avec toi.

Tu as tout tenté…

Les compliments sur ma façon d’être avec vous, ma douceur, ma tendresse, le fameux « tu n’es pas comme les autres » …

Cette différence, justement, que tu as tant mis en avant, insistant sur le fait que vous qui ne vous autorisez qu’un amant de passage une à deux fois par an, vous avez désiré que cela devienne plus régulier avec moi…

Tu m’as glissé, de-ci de-là, des anecdotes, des souvenirs sur notre relation si intense…

Comme cela ne marchait pas, tu as joué la carte de la culpabilité, me rappelant que j’étais un peu responsable de la situation dans laquelle tu étais…

J’ai tenu bon, me devant d’être ferme, parfois même jouant l’insensible…

Une fois fini notre repas, je voulais te raccompagner et mettre fin à ce supplice.

Tu as insisté pour passer encore un peu de temps avec moi… Tu as tenté de jouer ton va-tout en me proposant d’aller nous promener autour de cet étang où nous avions discuté tous les 3, avant d’avoir un jeu torride.

Je n’ai pas cédé au piège…

On est resté 2 bonnes heures à discuter près de ma voiture. J’ai essayé de te faire rire, vu que c’était une des choses que vous aviez le plus apprécié au premier abord chez moi…

On a pleuré aussi… Tu as réussi à m’embarquer dans cette voie…

J’ai dû te repousser fermement lorsque, dans ce moment de faiblesse, tu as finalement réussi à venir te blottir contre moi et que j’ai senti tes lèvres se poser sur mon cou.

A court d’arguments, tu as accepté que je te raccompagne.

Une fois devant chez toi, lorsque tu m’as demandé si l’on se reverrait, tu t’es effondrée lorsque je t’ai dit, à contrecœur, que je ne le désirais pas… Que je préférais que vous arriviez à mettre de l’ordre dans votre couple et dans votre vie.

Tu as fait une dernière tentative, plus un baroud d’honneur, pour m’attirer dans tes draps… En vain…

Je suis parti sans te regarder, il fallait que je m’éloigne, vite…

Bien sûr, d’autant diront que, d’avoir résisté à tout cela, c’est tout à mon honneur, que je suis un gars bien…

Mais à quel prix ??? Car ce que tu n’as pas vu ou voulu voir est tout autre que le beau côté du gentleman…

Pendant tout ce temps, à chaque allusion sur nos ébats, ce n’était pas ton corps si sagement habillé hier soir que je voyais… Mais bien ton superbe corps dénudé…

Le souvenir de la douceur de ta peau, de tes caresses me hantait.

A chaque instant, le désir me brûlait. Ma raison disait non, mais mon corps tout entier disait oui…

Lorsque tu me parlais, cette si jolie bouche qui articulait chaque mot, je ne désirais que l’embrasser, la sentir sur mon corps…

Lorsque tu énumérais les choses qui vous avaient séduites en moi, je revoyais vos jeux de séduction ce soir-là, et inévitablement le torride moment de partage qui a suivi.

Lorsque tu réclamais que je dorme avec toi pour que tu puisses te sentir mieux, le désir de te faire l’amour me torturait mais je disais non… Car tu savais pertinemment que cela n’aurait pu finir autrement…

Et c’est peut-être ce que tu cherchais vraiment…

Lors de ta proposition, bien déloyale, de se promener autour de cet étang, où je ne pourrais plus jamais mettre les pieds sans être hanté par les souvenirs de cette soirée, tu as joué un sacré coup bas…

Je ne rêvais, à t’entendre, que de t’y amener, mais de faire l’impasse sur la balade et passer directement à ce jeu si torride, en allant bien plus loin, vraiment plus loin que ce que nous avions pu ce soir-là…

Lorsque nous avons pleuré tous les deux, moi surtout parce que j’étais à bout de toutes ces émotions, cela a été un déchirement de te repousser, une fois que j’eus à nouveau senti la chaleur de ton corps contre le mien, senti ton parfum…

Ce parfum qui, lui aussi, me rappelait cette soirée, cette balade et le jeu qui a suivi…

Ce parfum qui dans mon esprit va de pair avec ton visage niché au creux de mon cou lorsque tu avais atteint l’orgasme.

Ce parfum qui m’avait envoûté lors de nos câlins, simples câlins, dans les heures qui ont suivies…

Toi qui, ce soir-là, avais tant insisté pour que je te jure de ne jamais éloigner de toi l’amour de ta vie, tu semblais l’avoir bien oubliée hier soir lors de tes nombreuses tentatives pour me faire céder à la tentation…

Je ne sais pas quel était ton état d’esprit hier soir en te couchant, ni ce matin en te levant…

Si tu allais mieux, tant mieux, j’aurais atteint le but que je désirais atteindre en venant te rejoindre.

Mais même si, plus que sûrement, ne connaissant ni mon Twitter, ni ce blog, tu ne me liras pas, je ne te remercie pas pour cette soirée de torture…

Et, non, on ne se reverra plus…

J’espère, malgré tout, que tout va s’arranger entre vous… Que vous réaliserez que vous êtes trop jeunes, trop immatures pour vous aventurer dans de tels jeux libertins et que, assurément, votre couple n’est pas assez solide pour cela…

Je me suis adressé directement à toi même si je sais que tu ne me liras pas…

Mais c’était nécessaire afin de pouvoir extérioriser ce trop plein d’émotions, de frustration…

Pour finir, je vais m’adresser à une personne qui, je le pense, me lira. Une personne qui m’a grandement aidé dans ce moment difficile, m’a conseillé, soutenu.

Majoritairement par ma faute, mais un peu par la tienne, je ne lui ai pas répondu de la plus agréable des façons lorsqu’elle est venue aux nouvelles…

Je me suis laissé emporter par ce trop-plein et ma réponse a été un peu sèche, trop sèche…

Pour elle, je n’aurais que ces quelques mots :

Pardonne-moi s’il te plait…

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