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Autour du plaisir

Le baiser

14 Septembre 2016 , Rédigé par Naughtybzhboy

Pour ce premier billet de la nouvelle vie de mon blog, j'ai eu envie de vous parler d'un sujet qui m'est venu alors que le sommeil ne voulait plus de moi: le baiser.

Les plus sceptiques d'entre vous se diront que c'est un sujet bien chiant, les plus affamés qu'ils auraient préféré du bien plus hot (ça viendra...)

Et pourtant il y a beaucoup à dire sur ce geste de notre quotidien...

Notre premier contact avec ce geste tendre vient normalement d'une mère aimante qui embrasse son bébé... Puis il devient l'expression régulière de l'amour que les parents portent à leurs enfants...

Le baiser pour réveiller en douceur, pour rassurer avant de se coucher, pour consoler, protecteur envers l'enfant malade...

Puis on se l'approprie un peu plus et on y rajoute le petit bisou chaste sur la joue de la petite copine du jardin d'enfants...

Puis, les années passant, les premiers amours d'enfance font leur apparition accompagnés de leurs doux baisers innocents...

La puberté voit apparaître les premiers émois bien moins innocents.

Apparaissent alors les petits baisers volés vite fait car les mots ne permettent pas d'exprimer les émotions...

Puis les premiers baisers, cachés dans un coin à l'abri du regard des autres...

Les premiers baisers avec la langue, passage obligé de l'adolescence, ceux qui déterminent qui emballe ou n'emballe pas bien...

Le premier baiser à une personne pour qui l'ont ressent de véritables sentiments, celui qu'on attend depuis des jours, parfois des mois et qui nous fait battre le coeur comme s'il voulait sortir de la poitrine.

Les premiers chagrins d'amour et les bisous réconfortant des meilleures amies.

Les bisous justes tendres de ces filles avec qui l'on sort "pour la soirée".

Les premiers vrais émois, les premiers désirs, ceux qui rendent le baiser plus intense, plus passionné.

Le baiser d'adieu, que t'offre cette jolie fille que tu ne pensais vraiment pas pour toi et dont tu n'as vraiment rien compris à ses signaux, la veille de son départ à la fin des vacances.

Ce baiser posé sur la bouche de la fille avec qui tu danses lors d'une soirée et qui provoque la crise de larmes et le départ en trombe de celle que tu ne considérais que comme une très bonne amie...

La découverte du cataclysme que peut causer le fait d'avoir simplement déposé ses lèvres sur celle de cette fille lorsqu'une horde de harpies que tu croyais tes amies t'arrache de ses bras pour t’expliquer que cela ne se fait pas, que tu ne réalises pas le mal que tu lui fais…

Alors qu’à aucun moment tu n’avais réalisé que cette jeune fille en larme s’intéressait à toi (j’avais un grand problème avec les sous­-entendus de mes camarades féminines… Et à moins qu’elles ne brandissent une pancarte au néon clignotante m’indiquant clairement que je leur plaisais, je ne voyais jamais rien…)

Puis arrive l’Amour, le vrai. Et là, les baisers deviennent passionnés, s’accompagnent de désir.

Débute alors la découverte de tous les pouvoirs que décèlent les lèvres, du si terrible baiser dans le cou et ses pouvoirs insoupçonnés jusque-là, aux endroits bien plus sensibles dont on ne devinait jusqu’alors même pas l’existence.

Le baiser devient alors un préliminaire en soit, déclenchant bien souvent des suites bien plus torrides.

Les lèvres se posent sur celles de l’être aimé et se mêlent avec passion.

Une fois passé le cap de l’amour charnel, le baiser se fait bien plus coquin, la bouche partant à la découverte de zones jusque-là inexplorée, du cou au lobe de l’oreille, du téton au creux de l’aine, de l’intérieur de la cuisse aux lèvres intimes.

La bouche devient alors une terrible arme de plaisir, instrument indissociable du plaisir.

Puis le temps passe, les baisers deviennent parfois moins passionnés, plus habituels.

Un jour ils deviennent automatiques, fades.

Parfois, ils sont chargés de remords, alourdis du mensonge, ils servent à rassurer l’être aimé, à se rassurer soi-même.

Mais, il arrive heureusement que la vapeur se renverse et que la passion renaisse.

Le baiser redevient alors le partenaire indissociable de la complicité et du plaisir.

Les lèvres se posent de nouveau de façon passionnée sur celles de l’être tant aimé.

Le baiser redevient complice, il exprime à nouveau ce désir que l’on est obligé de réfréner.

Il est de nouveau chargé de promesses sensuelles de longues heures de plaisir.

Il remplace les mots lorsque, se comprenant d’un regard, il exprime ce que chacun attend inexorablement l’un de l’autre une fois le lit rejoint.

La bouche reprend l’exploration du corps de l’être aimé, causant l’accélération si caractéristique de sa respiration qui indique que ces seuls baisers ne suffiront plus…

Il étouffe les cris de jouissance lorsque, n’ayant plus suffit, il accompagne la danse des corps dans le plaisir.

Il se fait tendre, complice lorsque le plaisir a été atteint et partagé.

Il sera toujours présent, pour dire bonjour, pour souhaiter bonne nuit, pour dire « je t’aime » ou « je te désire »…

On en déposera et recevra des milliers, des millions, sans jamais pour autant se lasser…

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